Même si c’est un mal nécessaire cette semaine
de repos relatif me parait interminable, pourtant nous ne sommes que mardi…
Pour commencer il y a le sommeil, difficile à
trouver, moi qui pourtant m’écroule habituellement sans jamais voir la fin du film.
D’ici à dimanche, je l’aurai couru une bonne
dizaine de fois ce fichu marathon. Rien ne sera laissé au hasard, tous les scénarios envisageables seront
testés. Etant nantais et connaissant très bien le parcours, tu ne peux même pas
t’imaginer le niveau de réalisme et de détails que j’arrive à visualiser du
fond de mon lit, bien mieux qu’une superproduction hollywoodienne.
Ensuite il y a l’alimentation, il faut avouer
que le blanc de poulet et le fromage blanc ça va 5 minutes. Vivement demain
soir que j’y ajoute les pâtes, le riz et les pommes de terre. Un vrai bonheur
gastronomique. C’est bien simple, au supermarché la caissière m’a même demandé
si je faisais les courses pour une colonie de vacances avec mes 5 kilos de
fromage blanc, 6 kilos de pâtes, 12 bouteilles d’eau minérale et mes 6 paquets
de jambon dégraissé découenné.
J’en connais une qui va être ravi de la
variété des repas et qui doit avoir hâte que ça se termine. Bah oui chérie, mais que veux-tu, c’est ça de
vivre avec un grand champion. On a rien sans rien, un cheval de course, faut
que ça bouffe… (Pardon lecteur, je m’égare, ce n’est ni le lieux ni le moment).
Pour
finir, il y a la santé. Je ne sais pas pour toi mais depuis le début de la
semaine je m’écoute beaucoup, trop même aux dires de certains ! J’en
deviens hypocondriaque. Une légère douleur à l’oreille se transforme rapidement
en otite avec perforation du tympan, une petite douleur au genou en rupture
totale du ligament croisé antérieur etc…Pour couronner le tout ma chère et tendre n’a
rien trouvé de mieux que de choper un vilain rhume cette semaine. J’hésite
encore mais je pense à lui imposer le
port d’un masque chirurgical. C'est tout de même moins contraignant que la mise en quarantaine, je ne suis pas un monstre !
Comme tu peux le constater cette semaine est en
train de me rendre dingue. Vivement dimanche que je botte les fesses de ce sacré marathon avant
de rentrer manger une bonne côte de bœuf accompagnée d’un bon verre de vin.
C'est vrai qu'elle est toujours longue cette semaine avant le marathon. Bon courage !
RépondreSupprimerMerci ;-)
Supprimersympa ton article. Toi qui connait bien le parcours, comment le juges-tu ? Des difficultés particulières ?
RépondreSupprimerJe ferai un billet sur le sujet en fin de journée pour répondre à tes questions.
Supprimerj'ai l'impression de l'avoir ecrit ce joli recit ;)) A dimanche Sylvestre
RépondreSupprimerMerci et bonne course.
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