A 8 jours du marathon de Nantes il ne s’agit plus de
s’entrainer mais d’entretenir la machine et de « faire du jus » comme
disent certains.
Ce matin j’enfile donc mes runnings pour une
petite sortie d’une heure afin de balayer tranquillement les fc entre 60 et 70
% de VMA.
11 km sur les bords de l’Erdre sous un soleil
radieux. On voit que le beau temps est revenu. Ils étaient bien moins nombreux
les coureurs quand il faisait -12°.
J-8 donc, contrairement au premier ou j’étais
relativement détendu, je sens la pression qui commence à monter. Je vous
rassure tout de suite (tu as vu lecteur, tu n’es plus seul, vous êtes deux
maintenant), je ne joue pas la qualif pour Londres, j’en suis loin même. Disons
plutôt que ma maigre expérience de la distance fait que je sais à quoi
m’attendre.
Avant la Rochelle je crois que je n’avais
jamais couru plus de 28 km à l’entrainement, je partais donc dans l’inconnu, je
ne me rendais pas compte de la difficulté.
Alors qu’aujourd’hui je sais…
On a beau te parler du mur, que je n’ai d’ailleurs
pas rencontré, te dire que la course commence au trentième, que les cinq
derniers sont interminables, qu’il faut faire ceci, ou cela, tant que tu ne l’as
pas vécu, tu (et oui, tu es à nouveau seul !! Le deuxième vient de nous
quitter) ne peux pas imaginer. Encore heureux car sinon tu ne prendrais jamais
le départ sans avoir suivi scrupuleusement un plan d’entrainement digne de ce
nom.
En novembre je n’avais comme but que de
rallier l’arrivée dans le meilleur état possible, ce qui pour un premier est un
objectif raisonnable, alors que là, j’ai
un objectif chronométrique.
Tout ça pour dire que j’ai hâte d’en découdre
et de voir si mon assiduité à l’entrainement payera.
Tu vois. Tu n'es plus seul ;)
RépondreSupprimerOn a, à peu près, le même profil tous les deux.
Salutations!
Merci de ton soutien, heureusement que tu passais par la et que tu as vu de la lumière. :-)
Supprimer