Tic-tac, tic-tac...

En ce dimanche de pâques  c’est avec un véritable plaisir que j’ai effectué ma dernière sortie « longue » avant le marathon. Dans 15 jours j’irai acheter des croissants à la boulangerie, ça me changera.

Le temps était idéal, ciel couvert, 11° et le vent quasi nul. En espérant qu’il en sera de même dimanche prochain. 

Sortie d’1h30 à allure tranquille, soit un peu moins de 16 km avec juste un petit rappel d’allure marathon de 6 minutes.

Maintenant place au repos total, ou presque.

Du coup ça laisse pas mal de temps pour gamberger… 

-Suis-je prêt ?

-Faut-il que je revoie mes ambitions ?

-Vais-je tenir mon allure sur la distance ?

-Negative split or not ?

-Quelle tenue ?

-Quel ravitaillement ?

- ...

Bref, les questions sont légion.

Aujourd’hui arrêtons nous un instant sur l’objectif chronométrique.

Comme je te l’ai déjà dit ça sera mon deuxième marathon. J’ai couru le premier en novembre sans avoir réellement suivi une préparation digne de ce nom. Je manquais un peu de foncier.

J’y suis allé sans présumer de mes forces, juste pour apprivoiser la distance. Je finis avec un chrono que j’estime assez honorable vu les circonstances, 3h45 et quelques secondes.

Cette année, ce n’est plus vraiment la même chanson,  je me suis vraiment impliqué dans la préparation afin de mettre toutes les chances de mon côté.

Une première phase de travail de VMA en début d’année conclue par deux 10 km en février, puis une phase plus spécifique dans laquelle était intégrée un semi à allure marathon.

Au regard du travail effectué depuis le début de l’année, il semblerait que je puisse gagner 20 minutes sur mon chrono de référence. Rien que de l’écrire ça fait peur. Ca paraît tellement surréaliste.

Maintenant tu comprends pourquoi ça bouillonne du cerveau à J-7 de l’épreuve.