lundi 2 juillet 2012

Les foulées d'Abélard 2012

Hier avait lieu la 18ème édition des foulées d'Abélard au Pallet. J'étais vraiment excité à l'idée de pouvoir prendre le départ de ma première course depuis le marathon de Nantes. Tellement excité que j'en ai peu dormi la nuit précédente. Réveil à 7h, petit déjeuner vite envoyé, pas la peine de se gaver pour courir 12 km. Je réveille ma compagne qui à la gentillesse de m'accompagner et de me supporter.
J'ai l'impression que le réveil est bien plus difficile pour elle que pour moi (Ahhh, les soirées entre filles). 

On arrive sur place à 8h45 pour un départ prévu à 9h30. Je prends le temps de récupérer mon dossard avant de filer m'échauffer. 15min de footing tranquille que je termine par quelques accélérations histoire de faire monter un peu le cardio. L'heure fatidique approche, je sens l'envie d'en découdre monter en moi. Contrairement à l'habitude, je ne suis pas stressé, je suis même vraiment détendu. C'est une course de reprise, je sais bien que ça va être difficile et je ne me fixe pas d'objectif précis, seulement celui de franchir la ligne d'arrivée sans douleur, en espérant que mon genou tienne le coup. 
Le départ est donné, je décide de ne pas partir trop vite, je ne regarde pas trop l'allure, mais en revanche je surveille le cardio pour éviter de me mettre dans le rouge tout de suite. Par chance ça descend pas mal sur le premier kilo. Je me fixe comme règle de ne pas dépasser les 170 pulsations/min avant le km6 pour ne pas hypothéquer mes chances de finir dans de bonnes conditions. Le parcours est un peu casse-pattes, ça ne fait que monter et descendre, on alterne grosso modo 1km de montée avec 1km de descente.
Profil du parcours et courbe de fc
La ou certains accélèrent dans les descentes et finissent à l'agonie au sommet des côtes, je décide d'adopter une technique bien différente qui va s'avérer payante, du moins à mon niveau car le vainqueur finira quand même 12 minutes devant moi. Je surveille le cardio dans les montées pour ne pas exploser, et je récupère dans les descentes, pour faire baisser ma fréquence cardiaque avant d'attaquer la prochaine côte. Si sur les premiers kilomètres je me suis fait passer par quelques coureurs, je peux t'assurer qu'un à un je les ai repris sur la deuxième partie de course. Les kilomètres passent et le genou tient toujours. Je reste à l'écoute, à chaque appui j'ai peur que la douleur se réveille, mais non, rien, pas même une gêne. 
21'31 au passage des 5km,  je suis agréablement surpris car même si je surveille le cardio, je suis loin d'être en balade. C'est bientôt la fin du premier tour, moi qui ne connaissais pas le parcours, maintenant je sais ce qui m'attend au 2ème tour. 
A partir de là, je dois lâcher quelques pulsations pour continuer à suivre le rythme, je commence à sentir les effets du manque d'entrainement. Les jambes deviennent lourdes et je n'ai plus de jus pour accélérer. 
J'essaye tant bien que mal de maintenir l'allure sans exploser. C'est dur mais je suis tellement heureux de courir au milieu des vignes, dans la nature et sans douleur que je continue à me battre. Je serre les dents et me fixe comme objectif d'essayer de toujours rattraper le coureur qui me précède tout en évident de me faire doubler. Ce petit jeu va me mener jusqu'au km10 que je boucle en 44min
Plus que 2 km, je lâche tout, le coeur s'emballe, les cuisses sont dures j'entends le souffle d'un autre concurrent se rapprocher dangereusement derrière moi. NON, il ne passera pas, il a fait toute la course derrière, c'est pas pour me passer maintenant. Je m'accroche jusqu'au bout et je trouve même les ressources d'accélérer dans les derniers hectomètres. 
Je coupe la ligne en 53min21 temps officiel, 52ème sur 209 à l'arrivée. 
La course km par km 
Je récupère un petit sac dans lequel je découvre un tour de coup multi fonctionnel de type Buff. Ca change des t-shirts dont on ne sait plus quoi faire. Je file me restaurer histoire de reprendre des forces. Je croise le gagnant du jour avec qui j'échange quelques mots. Je suis ravi de retrouver la compétition. C'est une petite course sans prétention à l'organisation irréprochable et vraiment pas chère (6 euros). Si j'en ai l'occasion, je pense que j'y reviendrais avec plaisir l'année prochaine. 

4 commentaires :

  1. Excellent temps et classement !! C'est une belle reprise !
    C''est vrai que souvent les "petites" courses sont plus agréables à courir. Les organisateurs sont plus attentifs aux coureurs, et l'ambiance est souvent plus chaleureuse !

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  2. Merci Sandrine, pour une reprise je suis pas mécontent, et puis j'ai pris beaucoup de plaisir, c'est l'essentiel.

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  3. C'est une belle reprise de la compétition. Je vois que tu as eu beaucoup de plaisir.

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