lundi 15 octobre 2012

Les foulées du tram : Le compte-rendu

Je m'attaque à mon deuxième compte-rendu des foulées du tram 2012. Le premier est à lire sur le blog u-run à la demande de Sylvaine. Merci à elle ! 
Détestant le copier coller, je me fends donc d'une nouvelle version pour les lecteurs de Courir à Nantes. Ca ne va pas être simple de faire original car la course reste la même que pour la première version.




12h : Apres avoir avalé un bol de semoule à la sauce tomate, je rassemble mes affaires et je synchronise mon Ipod pour récupérer THE PLAYLIST spécialement élaborée pour la course. Avec ça dans les oreilles, je vais tous les laisser loin derrière !
A ce moment là, n'ayant jamais couru une course en musique, je pense encore qu'elle aura un effet dopant sur mes performances. Je m'imagine franchissant la ligne d'arrivée dans un temps canon au son du célèbre Heroes de David Bowie. N'en déplaise à U2, ce dimanche va être sanglant !

13h45 : j'arrive sur le lieu du départ. Que c'est beau un parking de supermarché le dimanche après-midi.   Il y a déjà beaucoup de monde. Je pars m'échauffer alors que certains prennent déjà place derrière la ligne de départ. Les tramways se suivent et déversent des hordes de coureurs. L'organisation annonce 7300 participants. Je trottine une vingtaine de minutes puis après quelques étirements je cherche à mon tour à prendre place sur la ligne de départ. Il n'y a qu'un sas "Elite", après, pour les autres, c'est chacun pour sa peau. Du coup je me retrouve à 100 mètres derrière la tête de course.

15h : Au coup de pistolet ça ne bouge pas autour de moi, il va se passer un bon moment avant que la foule compacte ne se mette en action. D'abord nous marchons, puis lentement nous trottinons, avant de nous arrêter une nouvelle fois au premier virage. Presque 5 minutes pour parcourir le 1er kilomètre en ayant déclenché mon chrono au passage sur la ligne. Je trouve enfin mon rythme, j'avais planifié une allure a respecter et une fréquence cardiaque à ne pas dépasser pour ce début de course et je m'y tiens même si ça me démange quand même un peu d'accélérer. 

Avec cette musique sur les oreilles, je suis dans une bulle, concentré sur le seul objectif de franchir la ligne d'arrivée. Pas très communicatif tout ça. La course a pied est déjà un sport individuel, est il nécessaire d'en rajouter en s'isolant de la sorte ? Ce fut une expérience intéressante mais je ne suis pas certain de la renouveler, du moins pas régulièrement. 
Car oui, j'aime entendre le souffle court des coureurs qui m'entourent, le bruit des runnings qui se posent sur le sol. 

Mon objectif du jour est de ne pas me mettre dans le rouge avant le 10ème km.  
Après une bonne descente, il est forcement temps de remonter ! Je me surveille, je cours au frein à main, je sais que si je ne le fais pas, je le paierai chère sur la fin. J'épargne pour mieux dépenser par la suite ! Finalement, la course à pied c'est un peu comme gérer son budget ! Il ne faut pas dépenser plus que ce qu'on a, on finit toujours tôt ou tard par le payer. 

Ou est Charlie ? 
Je commence à reprendre pas mal de coureurs, j'arrive dans le dernier tiers de la course. J'accélère un peu (ou du moins j'en ai l'impression), les jambes sont un peu lourdes mais j'ai encore du jus. J'avale la dernière difficulté sans trop souffrir. Apres ça je donne tout, j'oublie le cardio et l'allure. Il reste 2 km avant l'arrivée. Il y a beaucoup de monde sur le bord de la route à nous encourager ! C'est vraiment grisant. Nantes, c'est mon New-York à moi ! 

Je n'ai plus de jambes pour sprinter ! C'est finalement une bonne chose, ça veut dire que j'ai vraiment tout donner ! Je m'en veux quand à la fin d'une course, je vois que j'ai encore des forces pour accélérer. Ca veut souvent dire que je ne me suis pas donné à fond pendant l'épreuve. Je pars du principe qu'il vaut mieux gagner 5 secondes au kilomètre sur toute la course que de gagner 10 secondes sur la fin de course en sprintant sur les 200 derniers mètres. Au niveau chronométrique la démonstration parle d'elle même. 

Je franchis la ligne en moins d'1h04 à ma montre. Contrat rempli ! 
Je suis content, je deviens raisonnable dans ma gestion de course. 
J'apprends à épargner ;-)


Foulées du Tram 2012

7 commentaires :

  1. Je ne sais pas pourquoi, je pensais que la course avait lieu le matin. Heureusement que non d'ailleurs car c'était la folie dans le ciel plus au sud avec des orages, pluies battantes et gros coups de vent.

    Bravo pour ton NY à toi.

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  2. Belle course effectivement. J'y ai pris beaucoup de plaisir, c'est très sympa de courir ainsi, au milieu d'autres passionnés et avec les encouragements des gens au bord de la route. Tu as manifestement couru de façon plus raisonnable et efficace que moi ! Bravo ! Moi je me contente de mes 1H19, pour une première. Je ferai mieux une autre fois !
    bonne route
    Laurent

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  3. Merci Laurent ! Peu importe le temps, l'important c'est de prendre plaisir dans ce qu'on fait ...
    Bonne continuation et à l'année prochaine.

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  4. Bravo pour ta belle gestion de course!

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  5. 1H25 pour moi (j'ai un peu loupé ma prépa :S) mais c'était très sympa !!! un peu moins bien par contre : l'organisation ! comme par exemple attendre 45 min avant de pourvoir rendre son dossard !!!

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