mardi 23 avril 2013

Marathon de Nantes 2013 : Le compte-rendu

Comme prévu, le réveil n'aura pas besoin de sonner ce dimanche matin. J'ouvre les yeux vers 5H30. Je vous passe les détails de mon petit-dejeuner, je pense que tout le monde s'en moque. Non ? Ok, alors je peux vous dire que j'ai avalé entièrement le délicieux Energy Cake que j'avais préparé la veille ...
Un peu de poudre, un peu d'eau, et ça fait un gâteau. En amoureux de la gastronomie, on peut dire que je reste perplexe. Le gout n'est franchement pas mauvais, je suis plutôt agréablement surpris.

Afin d'éviter de tourner en rond en attendant l'heure du départ, je n'avais volontairement rien préparé à l'avance. Du coup le temps de choisir la tenue, de préparer les ravitaillement, d'épingler le dossard, etc...  le temps passe assez vite. 

8h, je quitte la maison avec mon sac à dos bien chargé. Il me faut une dizaine de minutes pour rejoindre la zone de départ en trottinant tranquillement. Arrivé sur place je retrouve très vite Sébastien de Toulouse avec qui je vais finir de m'échauffer. Après ça je dépose mon sac au camion consigne, avant de prendre place dans le sas 3h15. J'y retrouve quelques coureurs du club avec qui je patiente avant le départ. Nous décidons de faire un bout de chemin ensemble car il semble que nous ayons des objectifs communs. 

9h, les fauves sont lâchés, ça part très vite, trop vite même à mon gout. Certes, le départ est en descente mais une fois sur la plat, ça ne ralentit pas. Fort de ma triste expérience de 2012, je décide de faire ma course et de trouver mon propre rythme. J'abandonne donc l'idée de suivre mes compagnons du jour et je me cale sur mon allure cible autour de 4min35 au km. Je me fais doubler par des dizaines de coureurs, peut-être même des centaines.


Après 2 kilomètres, c'est enfin l'heure du fameux arrêt technique de début de course. Au moins je ne risque pas de souffrir de déshydratation avant un moment... 

En repartant, j'arrive à la hauteur de mon entraineur de club, on échange quelques mots, mais lui aussi étant sur un rythme plus élevé que le mien, je décide de le laisser filer. Une légère douleur au niveau de l'adducteur gauche m'inquiète un peu, en ce début de course, je suis à l'écoute de mes sensations. Un petit coup d'oeil sur le cardio histoire de voir si je ne suis pas en train de me griller en courant à cette allure. Non, tout va bien, je suis sous les 80% de fcmax autour de 150bpm. La forme est la, le coeur va bien, si les jambes suivent, ça peut aller au bout. Je manque un peu de confiance sur mes capacités à tenir le rythme, c'est un peu le problème quand on ne suit pas de préparation spécifique. En même temps, ça enlève aussi de la pression, car finalement on a rien à perdre. 

Nantes est vraiment une ville magnifique sous le soleil. Vidée de ses embouteillages perpétuels, la ville est à nous, rien qu'à nous, et rien que pour ça, je suis heureux de participer à cette course. 

Je suis parti avec une petite bouteille d'eau à la main. Je ne peux pas me contenter d'un gobelet tous les 5 kilomètres, c'est trop peu. Du coup, j'attrape juste une poignée de raisins secs sur la table du premier ravitaillement et je continue ma route. 

Cette année, je me suis fixé 3 points à ne pas négliger : La régularité, l'alimentation et l'hydratation. Je sais que sans ça, ça ne passera pas.


Le parcours s'éloigne un peu du centre ville pour une incursion de quelques kilomètres dans un quartier résidentiel. J'avale un premier gel et quelques gorgées d'eau autour du 8ème. L'adducteur est toujours douloureux mais semble ne pas trop se dégrader. 

Je passe au 10ème kilomètre en 45min15, nous traversons le jardin des plantes tout en fleurs à cette époque de l'année. Au passage je récupère mon ravitaillement sur la table prévue à cette effet. Je dois vous dire que la veille de la course, j'avais déposé à l'organisation 3 bouteilles de mon secret breuvage à déposer aux km 10, 20 et 30. Normalement réservé aux élites, je remercie l'organisation d'avoir fait une exception. 

Nous repassons par le départ et le centre ville avant de traverser la Loire par l'ile de Nantes. Quelle ambiance de folie sur le cours des 50 Otages. Le club était aussi bien représenté sur la route que parmi les supporters. Vraiment grisant, du coup, les jambes ont tendance à vouloir courir plus vite, il faut donc rester vigilant. J'avale la moitié d'une barre de céréales, je me sens vraiment bien. 

Le souvenir est un peu flou, mais je crois que c'est à ce moment là que je fais la connaissance de celui qui sera mon compagnon de route pour le reste de la mâtiné ...

A suivre ...

La suite à lire ici 


3 commentaires :

  1. Un vrai feuilleton ce récit de course... quel suspense insoutenable, vivement l'épisode 2 !

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  2. D'accord avec Eve ! On veut la suite, on veut la suite !

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  3. la fin du film est dans les résultats du marathon ;-)
    bravo !

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