Dans la tête du dossard 73 avant l’Endurance Trail

Comme le temps passe vite. L’automne est arrivé sans prévenir et voilà déjà presque 2 mois que je n’ai rien écrit ici. Dans 6 jours maintenant, je serai au départ de l’Endurance Trail des Templiers. Croyez-moi ou non, je peux vous dire que ces derniers jours c’est un peu la panique à bord.

J’ai déjà visualisé au moins 10 fois la course depuis le début de la semaine. Pas un soir sans que j’y pense avant de me coucher. Même si je sais que ça va être très difficile, je crois que je suis incapable d’imaginer à quel point !

J’avais pourtant pris de bonnes résolutions quant à suivre une préparation digne de ce nom. J’avais même élaboré un plan détaillé, semaines, après semaines, mais comme à mon habitude, je n’ai pas franchement réussi à le suivre. Je crois même que je n’ai pas fait une seule des séances programmées. Je n’aime définitivement pas l’idée de devoir planifier à l’avance mes séances. Je préfère faire au gré de mes envies du jour.

Le problème, car il y en a un, est qu’on ne prépare pas un ultra par dessus la jambe. Je risque fort de payer mon côté coureur rebelle du quartier. Je n’en ai clairement pas fait assez. Très peu de sorties longues, hormis les 10 jours de trek dans l’Atlas marocain en septembre ou je me suis régalé sur plus de 300 km et 13000 D+. Très peu de kilomètres parcourus ces 10 dernières semaines, jamais plus de 50, voir beaucoup moins. Au moins, je ne risque pas le surentrainement. La fraicheur, il ne me reste que ça comme espoir, mais je ne suis pas vraiment convaincu que ça me soit d’une grande utilité la semaine prochaine.

Attention, je ne me cherche aucune excuse, je ne suis pas en train d’écrire la chronique d’un échec annoncé. J’ai hâte de prendre le départ, de découvrir un monde encore inconnu, et très certainement d’en apprendre aussi beaucoup sur moi. Je vais m’offrir quelques heures d’introspection dans un cadre merveilleux.

Cette course est aussi l’occasion de voir si actuellement j’ai les capacités mentales nécessaires pour affronter ce genre d’épreuve.

Tenir bon, même dans les moments difficiles, ne rien lâcher, savoir se remettre en question, penser positivement, foulées après foulées, de ravitaillements en ravitaillements pour finalement aller au bout de soi et réaliser l’objectif fixé.

Parlons en de l’objectif, il n’y en a qu’un, finir ! La gestion de course ? Pas trop vite au début, doucement au milieu et enfin finir comme je peux en gardant un œil sur les délais.

Quoi qu’il arrive vendredi, je promets de vous en faire un compte-rendu détaillé ici dans les jours qui suivent. Je vais aussi me remettre sérieusement à la rédaction de ce blog qui semble être totalement à l’abandon depuis quelques mois.

En attendant, gardez un œil ouvert, il se murmure qu’en début de semaine prochaine, vous pourriez découvrir quelques nouveautés sur la planète Running-Web …