Running Nantes le vététiste...

Une fois n’est pas coutume, je vais te parler de VTT aujourd’hui.

Mon genou ? Je te remercie de prendre de ses nouvelles… Ca va mieux, je n’ai plus de douleur à la marche. Jusqu’à hier je pensais même faire un test running dans la semaine, mais ça c’était hier !

Revenons au VTT.

J’avais donc décidé de participer à une rando ce dimanche  matin organisée par le Treillières Vélo Club du Gésvres. 

Le vélo c’est bien mais ça demande une sacrée organisation. Il a fallu que je « cours » les magasins samedi pour acheter un porte-vélo. Apres il m’a fallu le monter, et crois moi, ça n’a pas été une sinécure. 5 minutes qu’ils disaient sur la notice… Mon œil !!! 

Plusieurs circuits étaient proposés : 20km, 33km, 45km et enfin 55km. Le VTT c’est un peu l’inconnu pour moi, du coup j’ai du mal à me décider. 20 km ? Je fais ça à l’entrainement 3 fois par semaine… Je me dis qu’un mec qui court 42 bornes doit bien être capable d’arriver au bout de 55 km de vélo. Finalement je me décide pour le 33km car je suis attendu pour déjeuner le midi et que le timing est serré. Choix qui s’avèrera judicieux car on parle bien de VTT et pas d’une ballade à vélo. Comme on peut être naïf quand on se lance dans l’inconnu. A ce propos, il va falloir que je revoie mes parcours d’entrainement.

Donc me voilà parti sur mon Nakamura tout neuf pour une ballade rando de 33 km dans la campagne. Au programme, quelques parties techniques bien boueuses en foret, des franchissements, des parties roulantes en sous bois, des passages de ruisseaux… Comme tu peux le constater, il y en avait pour tous les gouts. Il ne faut pas oublier non plus que ça grimpe un peu. Je dis un peu car pour les puristes ca devait être de la roupie de sansonnet (oui, je l’aime bien cette expression) mais pour moi qui suis habitué à courir sur route c’était bien suffisant.

Reflexe de runner, je me suis pris à rêver plusieurs fois courant sur ces chemins. Et oui, on ne se refait pas. Je n’ai jamais fait de trail  mais j’ai vraiment l’impression que le VTT et la course nature ne sont pas si éloignés que ça, tant au niveau de l’état d’esprit que des différents  profils de parcours proposés.

Bilan, plus de 2h15 pour parcourir les 33 km du parcours. Je suis loin des 20 km/h de moyenne que je tiens sur mes terrains d’entrainement. Quand je te dis qu’il va falloir revoir tout ça.  A l’arrivée, je suis plutôt frais, je pense que j’aurais pu m’aligner sans problème sur le parcours de 45km. Ce matin, aucune courbature, pas de sensation de jambes lourdes comme je peux ressentir après un 10 km ou un semi. C’est de bon augure pour la suite du programme.

Un petit mot sur l’organisation de l’épreuve même si je manque d’expérience pour comparer. Fléchage du parcours irréprochable, ravito bien garni, collation à l’arrivée, accueil des bénévoles, mise à disposition de jets d’eau pour nettoyer les engins… Je n’ai qu’une chose à dire: BRAVO. Je sais bien qu’une rando n’est pas une compétition mais j’ai quand même beaucoup apprécié l’ambiance de cette sortie dominicale. Evidemment comme partout on croise quelques cadors qui se prennent pour Julien Absalon, mais dans l’ensemble c’était vraiment une chouette expérience.

A force de pousser le vélo dans certaines côtes, la douleur au genou s’est réveillée anéantissant d’un seul coup mes espoirs de reprise anticipée de la course à pied. Parfois on pense que ça passe, et finalement, ça ne passe pas !

J’ai chuté 2 fois, bon ok en fait plutôt 3, je me suis ouvert un doigt, abimé la cuisse, j’ai pris des coups de pédales dans les mollets (ça fait très mal) j’ai mangé de la terre et j’en passe, mais je suis prêt à recommencer tant que mon genou me tiendra éloigné de mes terrains de jeu favoris. Par la suite, pourquoi ne pas associer les deux en participant à quelques duathlons verts. D’ici la, je renouvèlerai bien l’expérience dès cette semaine si je trouve quelque chose à me mettre sous la dent autour de chez moi.