lundi 29 octobre 2012

Mon festival des Templiers 2012


Tout commence vendredi matin devant mon sac vide. Choisir la bonne tenue, ne rien oublier, tout vérifier, revérifier, encore et encore... J'ai finalement choisi de ne pas choisir, j'ai tout mis dans le sac, il sera toujours temps de se décider samedi matin en fonction des conditions climatiques qui s'annoncent pour le moins incertaines.

13h : Nicolas, fervent lecteur du blog (oui, j'en rajoute un peu mais je fais ce que je veux, c'est mon blog ) qui va s'aligner sur la V02 trail passe nous chercher. Avec ma compagne nous avons opté pour le covoiturage, et c'est notre coureur, lecteur, covoitureur qui fait office de chauffeur. Décidément,  Nicolas est plein de ressources. 

En route pour Millau, et croyez moi, ça se mérite ! C'est un peu le  bout du monde ! Après 7 heures de voiture sous des trombes d'eau, nous touchons enfin au but. 



Il est 20 h et Nicolas nous dépose devant notre hôtel. Il repassera nous chercher le lendemain matin à 10h30 pour filer au retrait des dossards. L'hôtel est situé sur les hauteurs de la ville, coincé au beau milieu d'une zone commerciale déserte. Ne nous plaignons pas, nous bénéficions d'un tarif spécial templiers. Toute l'année le prix de la chambre est à 39 euros, mais pour le week-end du festival, le gentil hôtelier nous fait un prix : 69 euros sans compter les 6 euros du petit déjeuner.
Une assiette de pates plus tard, il est temps de filer au lit, demain sera sans nul doute une grande journée. 

Petite nuit interrompue à 7h du matin par l'alarme à incendie de l'hôtel (bon ok, j'étais déjà réveillé depuis un moment) qui retentira une bonne dizaine de minutes sans raison apparente. Petit déjeuner de champion à base de croissants, brioche, beurre et confiture ! Avec ça les templiers ne vont pas me résister longtemps. 

Vient le moment délicat du choix de la tenue. Je parie finalement sur le froid et la pluie (la suite me donnera raison). Je préfère risquer la surchauffe et devoir enlever une couche, que  de finir gelé au beau milieu du causse noir. 
Je vous passe le cérémonial de l'habillement, la crème anti frottements, la chaussette droite, puis la gauche... 

10h30 : Il est temps de mettre le nez dehors. Il y a déjà beaucoup de vent, il fait froid et il pleut ! Quel beau programme. Météo-France annonce un rafraichissement pour l'après-midi avec des températures inférieures à celles du matin et un renforcement du vent. 

Comme prévu Nicolas passe nous chercher et nous descendons sur Millau. 


Je découvre enfin le site du festival. J'aperçois la ligne d'arrivée, celle que je devrai franchir d'ici quelques heures si tout va bien. Nous traversons le "salon du trail" pour aller au retrait des dossards. On se croirait dans les souks de Marrakech  tellement nous sommes sollicités sur certains stands. l'esprit reste tout de même bon enfant. 

Mon sésame en poche, il faut se rendre à l'autre bout du chapiteau pour retirer le cadeau d'avant course.  Ce qui oblige les participants à passer au moins une fois devant tous les stands. Ils sont malins ces organisateurs. 



C'est à ce moment là que la journée prend un tournant inoubliable, je me retrouve nez à nez avec le maitre du trail, la star des sentiers, le roi de la montagne, Kilian Jornet, là, juste devant moi. Je n'ose déranger le champion que quelques secondes, le temps d'une photo. Je le félicite pour sa saison 2012 et sa victoire sur le grand raid de la Réunion. Un petit moment furtif dont je me souviendrai longtemps et que lui à certainement déjà oublié. 

C'est avec le sourire que je pars m'échauffer avant la course. Décidément, cette journée n'est vraiment pas une journée ordinaire... 

A suivre... 




4 commentaires :

  1. Belle rencontre avec Kilian Jornet! C'est vrai qu'il rencontre tellement de coureurs mais il semble accessible pour tous. J'ai hâte de suivre la suite de ton CR.

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    1. La suite arrive François, il faut juste que je retrouve mes esprits et que je remette tout ça dans l'ordre ;-)

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  2. Quelle belle surprise ! Il est si humble et si géant tout à la fois ! Voillà qui a dû te donner des ailes pour ta course :-)

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  3. Oui ça m'a donné des ailes mais j'aurais préféré que ça me donne des cuisses :-)

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